Les méditations de la paroisse de Conthey


Un temple ambulant

(14 juillet)

 

Verset biblique : 1 Corinthiens 6,19-20 :

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, cet Esprit qui est en vous et que Dieu vous a donné ? Vous ne vous appartenez pas : Dieu vous a acquis, il a payé le prix pour cela. Mettez donc votre corps lui-même au service de la gloire de Dieu. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Voilà encore une merveille de notre Père, de notre Créateur : ce corps qu’Il nous a formé dans son infinie sagesse ! L’apôtre Paul nous dit que notre corps est le temple du Saint-Esprit. Un temple est un lieu très particulier : c’est un endroit où nous venons adorer Dieu, offrir le sacrifice, chercher le pardon… c’est un endroit sacré, consacré à la prière, à l’amour du prochain, à l’enseignement de la Parole… c’est le lieu intime de la rencontre avec Dieu, lieu où nous lui confions tous nos secrets… c’est le lieu de la louange tout autant que du silence… c’est un refuge, un lieu stable, rassurant… Lorsque nous entrons dans une église, nous trouvons tout cela. Jésus est là, qui nous attend !

Mais Paul nous invite à aller encore plus loin. Il nous invite à entrer en nos corps comme si c’était un temple, et là dans nos corps, faire la rencontre du Saint-Esprit qui y vit. Notre corps doit être mis au service de la gloire de Dieu ! Nous devons pouvoir voyager dans la vie où que nous soyons, avec cette conscience que nous transportons dans notre corps-temple, le Dieu Vivant tout comme les Hébreux transportaient l’Arche d’Alliance dans leur traversée du désert. Tout comme Marie qui portait le Fils de Dieu en elle. Oui, Dieu « voyage » en nous, avec nous. Nous avons sa Présence et sa Force en nous, si nous acceptons de Lui appartenir entièrement. Nos corps sont des merveilles et l’éclat de leur beauté est contenu au-dedans de nous, dans le « Saint des Saints », lieu d’intimité avec l’Esprit du Seigneur qui vit en nous.

Laissons-nous appeler toujours plus près du tabernacle... Avançons dans le temple, montons pour la rencontre avec Celui qui nous attend… Purifions-nous… Mangeons-le, buvons-le… Et laissons-nous consacrer par l’onction pour devenir comme le Christ et en Christ, prêtre, prophète et roi dans le temple de nos corps et aller en son Nom porter l’Évangile au monde !

Et si durant cet été, j’entrais chaque jour dans une église ou une chapelle pour passer du temps devant le tabernacle, faire silence et écouter mon Seigneur ? Et si je lui demandais de faire de moi son « Arche d’Alliance » dans l’Esprit pour marcher avec Lui tous les jours de ma vie ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Le vrai combat

Le vrai combat

 

« Car nous n'avons pas à lutter contre des êtres humains ; mais nous devons lutter contre toutes les puissances spirituelles mauvaises qui sont dans les cieux. » (Saint Paul aux Éphésiens 6,12)

 

 

Pistes de réflexion 🧐

 

Cette phrase de la Bible au cœur de l’été est tellement essentielle pour nous rappeler où se situe le vrai combat. Souvent les êtres humains se font du mal entre eux, que cela soit au niveau des pays qui se font la guerre, que cela soit à notre niveau individuel chaque fois que nous disons ou faisons du mal à quelqu’un. Ce que nous devons comprendre c’est que le combat, n’est pas entre nous les êtres humains, mais contre les forces invisibles, que nous appelons les démons. Nous, les êtres humains, nous devons nous entraider, prier les uns pour les autres, nous pardonner autant de fois que nécessaire, nous grandir, nous encourager. C’est cela notre mission !

 

Mais malheureusement souvent, nous nous faisons avoir. Satan, chef des puissances spirituelles mauvaises, nous pousse à nous couper de Dieu et à nous faire du mal les uns aux autres. Du coup, si nous avons bien compris cela, pour grandir dans cet amour du prochain, et donc ne pas écouter les suggestions de l’ennemi, il faut nous réfugier en Dieu, revêtir l’armure du combat et fuir toutes formes de péchés. Il y a un vrai combat ici-bas sur terre, qui n’est pas entre les êtres humains mais contre les puissances spirituelles mauvaises.

 

La suite du verset biblique nous donne l’équipement à revêtir : « ayant autour des reins la ceinture de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais. Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. En toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et de supplier : restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles. » Réfugions-nous en Dieu, dans le cœur de Marie et invoquons l’aide des saints anges, des saints et de nos défunts.

 

Et si durant cet été, je demandais à Dieu la grâce d’être plus attentif à mon comportement vis-à-vis des êtres humains ? Et si je choisissais, avec la grâce de Dieu, de mener le bon combat en choisissant encore plus son Amour et en refusant les suggestions de l’ennemi qui me poussent à faire du mal à mon prochain ?

 

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey

 


Rien qu'aujourd'hui !

Rien qu'aujourd'hui !

 

Texte de saint Jean XXIII :

 

« Rien qu’aujourd’hui, j’essaierai de vivre exclusivement la journée sans tenter de résoudre le problème de toute ma vie.

 

Rien qu’aujourd’hui, (...) je ne critiquerai personne. Et ne prétendrai redresser ou discipliner personne, si ce n’est moi.

 

Je serai heureux rien qu’aujourd’hui, dans la certitude d’avoir été créé pour le bonheur, non seulement dans l’autre monde, mais aussi dans celui-ci.

 

Rien qu’aujourd’hui, je m’adapterai aux circonstances, sans prétendre que celles-ci se plient à tous mes désirs.

 

Rien qu’aujourd’hui, je consacrerai dix minutes à la lecture de la Parole (...), nécessaire à la vie de l’âme.

 

Rien qu’aujourd’hui, je ferai une bonne action et n’en parlerai à personne.

 

Rien qu’aujourd’hui, j’établirai un programme détaillé de ma journée. (...) Et je me garderai de deux calamités : la hâte et l’indécision.

 

Rien qu’aujourd’hui, je croirai fermement, même si les circonstances prouvent le contraire, que la bonne providence de Dieu s’occupe de moi, comme si rien d’autre n’existait au monde.

 

Rien qu’aujourd’hui, je ne craindrai pas. Et tout spécialement, je n’aurai pas peur d’apprécier ce qui est beau, et de croire en la bonté (...). »

 

 

Pistes de réflexion 🧐

 

Vouloir maîtriser notre vie est une illusion, n’est pas juste, et ne fait que nous épuiser. Le Seigneur n'attend pas de nous que nous gérions notre vie, ni celles de nos proches. Il nous demande simplement d'être présent à Sa Présence, pour aujourd'hui seulement, et de Le laisser agir en nous et à travers nous dans nos activités quotidiennes.

 

Écouter et donner toute la place à nos peurs, nos doutes et nos émotions ne font que nous disperser. Mais en étant à Son écoute, Dieu peut alors nous donner toutes les grâces dont nous avons besoin pour vivre chaque journée, de façon ajustée, et vraie. En laissant Dieu être à la première place dans notre vie, nous pouvons avoir un rapport juste et vrai à nous-mêmes, aux autres et aux choses.

 

Et si je me demandais en ce jour pourquoi je n'arrive pas à vivre l'instant présent de façon ajustée ? Suis-je suffisamment à l'écoute de Dieu ? Et si chaque jour je me décidais à prendre un temps de silence avec Lui pour Le laisser me parler dans un cœur à cœur ?

 

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey

 


Le corps de Dieu

Saint Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars, nous dit :

« La nourriture de l’âme, c’est le corps et le sang d’un Dieu. Il y a de quoi, si l’on y pensait, se perdre pour l’éternité dans cet abîme d’amour !… »

 

Pistes de réflexion 🧐

Pour commencer cette nouvelle aventure, débutons tout de suite, par ce qui est la source et le sommet de notre vie chrétienne : l’Eucharistie. Quel mystère si grand ! Jésus qui se donne en nourriture à chacun de nous. Nous ne serons jamais assez reconnaissants envers le Christ d’avoir institué l’Eucharistie et de nous permettre de communier aussi intimement à la vie de Dieu.

La Présence de Dieu dans l’Eucharistie est unique. Nulle part ailleurs sur terre nous ne trouvons Dieu présent de cette manière-là. C’est pour cette raison que l’Eucharistie a cette place si importante au cœur de notre vie. Et c’est pour cette raison aussi que beaucoup ressentent ce manque dans la période actuelle que nous vivons (bien que nous puissions communier spirituellement, ce qui est déjà une grande aide).

A chaque messe, le Christ redonne sa Vie pour chacun de nous. Il est le Pain de Vie. N’oublions jamais que chaque fois que nous communions, c’est le Corps et le Sang du Christ que nous recevons en nous ! « Il y a de quoi, si l’on y pensait, se perdre pour l’éternité dans cet abîme d’amour !… »

Nous vous invitons durant cette semaine à vous poser plusieurs questions : quel rapport ai-je à l’Eucharistie ? que représente l’Eucharistie pour moi ? ai-je conscience que le sommet de la Présence de Dieu sur terre se trouve dans l’Eucharistie ? aurais-je envie d’approfondir davantage chaque partie de la messe ? serais-je prêt à être encore plus fidèle aux célébrations eucharistiques ? est-ce que je prendrais l’habitude de « rendre visite » plus régulièrement à Jésus présent dans le tabernacle ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Trouver le repos

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix nous dit :

 

« Si tu veux trouver le repos, ne te compare pas aux autres. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Si nous voulons trouver le repos, nous ne devons pas nous comparer aux autres, car simplement nous n’avons pas été créés pour cela. N’oublions jamais que nous sommes tous précieux aux yeux de Dieu. Dieu ne s’est pas loupé quand Il nous a créés chacun de nous. Nous avons tous des dons, des charismes, peut-être que nous ne les avons pas encore trouvés, mais tous nous en avons reçus.

Notre mission est donc de se réjouir du cadeau qu’est chaque être humain. Nous avons besoin de chaque être humain avec ses dons et ses charismes pour pouvoir vivre heureux ici-bas sur terre. Alors pourquoi se comparer ? Parce que je n’ai pas le don que l’autre a ? Parce que je n’ai pas les biens que l’autre a ? La comparaison ne fait que supprimer la joie. Réjouissons-nous plutôt des dons que le bon Dieu nous a donné et réjouissons-nous des dons que l’autre a reçu ! Alors nous trouverons le repos et surtout nous trouverons notre vraie place au cœur du monde : s’entraider, s’épauler, se grandir, se valoriser les uns les autres.

Et si je demandais pardon à Dieu dans mon cœur pour toutes les fois où je me suis comparé à d’autres ? Et si je remerciais Dieu pour toutes ces personnes et pour les dons qu’elles ont reçus ? Et si je remerciais Dieu pour les dons qu’Il m’a donné, et si je les faisais encore plus fructifier ?

 

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Le lait de la Parole

« Comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut. » (Verset biblique : 1 Pierre 2,2)

 

Pistes de réflexion 🧐

Chacun de nous est entré dans la vie par la naissance naturelle et a dû se nourrir de lait, seule nourriture qui puisse être assimilée par un nouveau-né sans le rendre malade. Le but de se nourrir est le maintien de la vie et la croissance.

 

Pour la vie avec Dieu, il en va de même. Nous entrons dans cette vie par le baptême qui est une nouvelle naissance. Pour maintenir notre vie de foi, il nous faut un lait pur : la Parole de Dieu, la Parole de Vérité. Nous ne pouvons pas mélanger toutes sortes de « vérités » choisies selon nos inclinaisons naturelles au risque de perdre de vue le projet d’Amour du Père : Dieu veut que nous croissions en vue du salut, Il veut former en nous, en plénitude, des filles et des fils bien-aimés, libres et vivants par l’Esprit. La nourriture de base de l’alimentation d’un enfant de Dieu est le lait de la Parole… L’Église nous dispense cette Parole comme une tendre mère. Nous pouvons lire aussi la Bible chez nous. Lorsque nous digérons bien cette Parole vivante, nous pouvons passer à une nourriture solide : le pain de l’Eucharistie.

 

L’apôtre Pierre nous dit que nous avons besoin de croître en vue du salut… pas seulement notre salut personnel, mais aussi celui de notre prochain. Nous avons vraiment besoin d’écouter, de retenir la Parole pour mûrir, nous affermir dans la Vérité, la mettre en pratique et pouvoir devenir des témoins à notre tour.

 

Et si je choisissais de lire chaque jour un passage de la Bible, en commençant par un des Évangiles, et en demandant les lumières à l’Esprit Saint pour vraiment serrer Dieu dans mon cœur et Le laisser agir en vue de ma croissance ?

 

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


N'ayez pas peur !

Saint Jean-Paul II nous dit : « N’ayez pas peur ! De quoi faut-il ne pas avoir peur ? Avant tout de faire la vérité sur nous-mêmes. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Faire la vérité sur nous-mêmes, pas si facile… Nous le savons, nous avons des ajustements à vivre tout au long de notre vie, et ce n’est pas toujours simple dans notre quotidien : s’ajuster car le cadre de vie a évolué, dans le travail, dans la relation à l’autre, dans le regard que je pose sur l’autre, dans notre relation à Dieu, etc. Il peut y avoir un côté usant.

 

Nous aimerions être ajustés une fois pour toute en tout, ce serait sûrement moins fatigant. En même temps, cette évolution permanente est le propre de l’homme, et c’est aussi ce qui en fait un défi passionnant.

 

Au cœur de ce constat, il y a une bonne nouvelle : Dieu veut nous aider à vivre tout cela, et c’est ce que nous pourrions appeler la conversion. Plus nous vivons sous le regard de Dieu, plus Il donne la grâce d’être lucide sur notre condition, sur notre rapport aux autres, et donc de faire la vérité sur nous-mêmes. Car finalement ce qui est le plus difficile à accepter, ce n’est pas tellement l’exigence de devoir s’ajuster jour après jour, mais plutôt de reconnaître que nous sommes souvent éloignés de qui nous sommes appelés à être vraiment. Du coup n’ayons pas peur de cette vérité, bien que sur le moment, elle peut faire mal.

 

N’ayons pas peur, car si Dieu nous donne la grâce de voir ces désajustements, c’est qu’Il veut nous en guérir, nous en libérer. C’est en acceptant ces vérités que nous pouvons avancer dans un vrai chemin de liberté… et donc de bonheur.

 

Et si aujourd’hui, sous le regard de Dieu, j’acceptais de faire la vérité sur ma vie ? Dans ma relation à moi-même, aux autres, à Dieu ? Dans mon rapport aux choses matérielles ? et si j’accueillais Sa guérison et Sa libération ?

 

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Faites de même !

 

Bienheureuse Mariam de Bethléem nous dit : « Lorsqu'on met en terre les herbes, les plantes, les rosiers, ils se laissent faire en silence. Ils répandent leurs parfums en silence. Faites de même. »

 

Pistes de réflexion 🧐

En silence... le bien ne fait pas beaucoup de bruit. Dieu n'attend pas de nous que nous brillons aux yeux du monde, que nous soyons quelqu'un qui se fasse remarquer. Il attend plutôt de nous que nous nous laissions faire par Sa Présence en nous, pour qu'en silence, Il puisse nous façonner, nous apprendre à aimer, et ainsi pour qu'Il puisse aimer à travers nous. L'humilité est une vertu qui nous permet de nous donner, rayonner, faire du bien, sans faire du bruit. Juste par amour. 

 

Aujourd'hui, je peux réfléchir à ma façon d'être au monde : est-ce que j'ai besoin de me faire remarquer et de faire ma place pour avoir l'impression d'exister ? Quel est mon rapport aux autres et à Dieu ? Seigneur, donne-moi la grâce, en ce jour, de me laisser faire en silence par Ta Présence en moi.

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Soif d'absolu

Le Pape François nous dit : « Le saint, c’est quelqu’un qui ne supporte pas d’être asphyxié dans l’immanence close de ce monde, et au milieu de ses efforts et de ses engagements, il soupire vers Dieu, il sort de lui-même dans la louange et élargit ses limites dans la contemplation du Seigneur. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Avons-nous déjà eu, par moment, cette impression d’être insatisfaits, d’être englués dans une forme de médiocrité qui nous rend tristes, et de désirer quelque chose d’Absolu, d’Infini et d’Éternel ? Nous recherchons tous du sens, nous voulons être aimés, et être heureux. Mais nous sommes souvent embarqués dans une routine dont nous ne savons pas trop comment sortir, le fameux "métro-boulot-dodo".

Lorsque nous prenons conscience que nous sommes faits pour Dieu, nous ne pouvons alors plus nous suffire de ce monde sans Lui, puisque nous avons été créés pour accueillir son Ciel dès ici-bas.

Une personne qui marche sur le chemin de la sainteté, c’est simplement quelqu’un qui marche avec ses deux pieds bien sur terre, mais le cœur dans le Ciel. Cela ne veut pas dire que sa vie est désincarnée, au contraire. L'éternité s'est engouffrée dans tout ce qu'il est, et il vit chaque instant, le plus simple soit-il, comme un instant d'éternité, en Sa Présence. Sa vie n'est alors pas pour autant tranquille, mais il est en paix, car le lieu de sa paix est cet Autre qui le saisit et auquel il aspire.

Et si aujourd'hui je me mettais à l'écoute de ce désir de Dieu qui m'habite, en laissant l'éternité s'engouffrer dans la simplicité de mon quotidien ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Joker : appel à un ami

Le Pape François nous dit : « Demandons au Seigneur la grâce de ne pas vaciller quand l’Esprit nous demande de faire un pas en avant ; demandons le courage apostolique d’annoncer l’Évangile aux autres et de renoncer à faire de notre vie chrétienne un musée de souvenirs. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Nous vous proposions ces jours-ci de faire des pas en avant… notre pape nous y encourage aussi.

A la fois avoir le courage d’oser nous remettre en question, de « profiter » de ce temps qui nous est donné actuellement, pour se poser, voire se reposer les questions essentielles de la vie.

Et aussi à la fois le courage d’oser parler de cette foi qui nous habite. En effet, la vie chrétienne n’est pas un musée de belles histoires qui nous parle de Dieu qui a visité un peuple par le passé (Ancien Testament) et de Jésus qui a vécu il y a 2000 ans avec ses apôtres (Nouveau Testament). La vie chrétienne c’est accueillir aujourd’hui cette présence de Dieu dans nos propres vies. Dieu n’est pas moins présent aujourd’hui qu’il y a 2000 ans. Il est là au cœur de nos vies, et Il veut s’occuper de nous, en particulier dans cette détresse que nous vivons actuellement.

Et si aujourd’hui je prenais un petit moment pour me poser ces questions existentielles sur la vie, sur l’existence de Dieu, sur ma relation à Lui ? Et si je téléphonais à un ami, à un proche, pour lui partager ce qui m’habite ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


L'amour est un choix

Le Pape François nous dit :

« Sentez-vous appelés à mettre en jeu votre vie. N’ayez pas peur de la dépenser pour Dieu et pour les autres, vous y gagnerez ! Parce que la vie est un don qui se reçoit en se donnant. Et parce que la joie la plus grande est de dire oui à l’amour, sans si et sans mais. Comme Jésus pour nous ! »

Pistes de réflexion 🧐

La vie donnée… n’en n’avons-nous pas l’exemple parfait en Jésus-Christ ? Nous sommes dans ce temps de Pâques où Jésus est mort et ressuscité pour nous ! Il a été jusqu’à l’extrême de l’Amour pour nous. Ni les injures, ni les railleries, ni les coups de fouet ne l’ont arrêté, parce qu’Il avait choisi de donner sa vie pour nous.

Oui, l’Amour est un choix. Donner sa vie est un choix. Avant d’être un choix, c’est bien sûr une grâce que nous recevons et que nous sommes appelés à demander dans nos prières. Mais après avoir reçu la grâce, il y a un choix à faire : ai-je envie de donner ma vie pour les autres ? Tant que nous ne posons pas de choix, nous nous laissons bercer au grès des aléas de la vie et de nos motivations, plus ou moins grandes par moment. Mais tout cela n’est pas stable. Si un jour je ressens moins l’amour de Dieu, vais-je moins donner ma vie pour Lui et moins prendre de temps pour Lui ? Si un jour, je ressens moins d’amour pour un de mes proches, vais-je lui donner moins d’amour ? Non, l’Amour, la vie donnée est un choix qui s’ancre dans la vie même de Dieu, et qui ne devrait pas dépendre des circonstances extérieures.

 

C’est à force de refaire ce choix chaque matin dans notre prière, que notre vie devient vraiment donnée. Plus nous donnons notre vie, plus nous sommes remplis d’Amour, plus nous avons encore envie de donner notre vie. C’est comme les mouvements de notre cœur, le sang y entre et y sort. Il est toujours en mouvement. Le jour où nous voulons mettre la main mise sur l’amour, où nous voulons contrôler, enfermer l’autre, nous perdons tout. Nous sommes appelés, comme notre cœur physique, à accepter d’être toujours plein et vide à la fois.

 

Et si aujourd’hui, je faisais ce choix, avec la grâce de Dieu et à la suite du Christ, de donner encore plus ma vie pour les autres ? Et si chaque matin, je posais ce choix avant de commencer ma journée ?

 

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey

 


Pourquoi pleures-tu ?

« Femme, pourquoi pleures-tu ? qui cherches-tu ? » (Évangile de Saint Jean)

Pistes de réflexion 🧐

Le troisième jour après la mort du Christ, enfermée dans sa tristesse, Marie-Madeleine ne voit pas la réalité qui défile sous ses yeux. Elle se prend la tête avec ce qui s’est passé, ressasse sa déception, et est bloquée sur le quai de la tristesse.

Nous connaissons tous cette tentation de se complaire parfois dans un état de douce mélancolie, dans un état de victime, d’impression d’injustice, et de faire de nos déceptions et blessures nos amies les plus fidèles. Nous sommes alors tentés d'utiliser cet état comme prisme pour interpréter notre quotidien, et attendons de la vie qu'elle satisfasse nos besoins d'être consolés.

La vie est parfois si dure et être déçu ou blessé n’est pas un choix. Mais rester déçu, blessé ou triste l’est. Nous pouvons choisir, même si ce n’est pas toujours facile, de quitter ce quai de la tristesse et de mettre les voiles vers le pardon et la paix intérieure.

Comment quitter ce quai ? Jésus est là, vivant, devant nous. Face à Marie-Madeleine, enfermée dans sa tristesse, Jésus lui demande : "Femme, pourquoi pleures-tu ?" La pierre est roulée, et le tombeau est vide. Voilà la réalité pour notre vie d'aujourd'hui. Le Christ est venu nous consoler, et nous libérer de tous nos chemins de mort. Depuis sa résurrection, Il ne cesse de répéter à ses disciples : "La paix soit avec vous !".

Et si, aujourd'hui, je me demandais ce que je fais de cette réalité qui est devant moi ? Jésus vivant : est-ce pour moi un concept lointain, ou est-ce la base de ma vie ? Et qu’est-ce que je serais prêt à faire comme pas dans ma vie pour accueillir encore plus Jésus vivant ?

 

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey

 


Une belle théorie ?

Le Pape François nous dit : « Le chrétien est témoin non d'une théorie, mais d'une Personne : le Christ ressuscité, vivant et unique Sauveur de tous. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Lorsque nous faisons l'expérience concrète, chacun dans notre vie, que Dieu est Amour, et qu'Il a envoyé son Fils sur la terre pour nous sauver à jamais de nos péchés, nous ne pouvons alors plus dire que le christianisme est une théorie. Nous sommes chrétiens, parce que nous vivons au quotidien en présence d'une Personne, avec qui nous sommes en relation, et qui nous conduit chaque jour. Et cette Personne, c'est le Christ ressuscité, vivant, et unique Sauveur.

Comme chrétiens, nous ne sommes pas tenus d'essayer de convaincre les autres de notre théorie, puisque ce n'en est pas une ! Nous avons plutôt envie de permettre à tous de goûter à cette rencontre qui change tout, à leur donner envie de faire un pas vers Celui qui est le Chemin, la Vérité, et la Vie. Tout simplement parce que cette relation avec Jésus nous comble de bonheur, donne sens à notre vie, et transforme notre façon d'être au monde : la Vie est plus forte que la mort, la Lumière a chassé les ténèbres, et nous sommes invités à rayonner de cette Espérance qui nous habite, et à en être témoins.

Et si aujourd'hui, en ce Lundi de Pâques, je me demandais pourquoi je suis chrétien ? Le christianisme est-il pour moi une théorie ou est-ce que le Christ est le centre de ma vie ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Il est vraiment ressuscité !

Le Pape François nous dit :

« C’est la résurrection du Christ qui nous ouvre à l’espérance la plus grande, car elle ouvre notre vie et la vie du monde à l’avenir éternel de Dieu, au bonheur total, à la certitude que le mal, le péché, la mort peuvent être vaincus. (…) La résurrection du Christ est notre force ! »

 

Pistes de réflexion 🧐

Il est Vivant, Il est Ressuscité, Alléluia ! Oui, en passant par la mort et la résurrection, Jésus a réouvert les portes du ciel. En effet, depuis que l’être humain s’était coupé de Dieu au début de la création, le Paradis n’était plus accessible, nous avions besoin d’un Sauveur ! 

Oui nous sommes faits pour le Ciel. Cela signifie que l'Éternité se vit dès aujourd'hui et commence dès le premier instant de notre conception. Il n'y a pas deux vies : celle avant la mort, et celle après la mort. Nous avons une vie, qui est éternelle. Le Ciel commence dès ici-bas. Et ce qui est beau c’est que Dieu nous donne cette totale liberté d’accueillir ce Ciel dès ici-bas pour en vivre éternellement. Alors accueillons à bras ouverts ce cadeau immense !

En attendant, nous le savons bien, la vie n’est pas encore parfaite sur terre, mais avec Dieu, nous avons cette certitude que le mal et le péché peuvent être vaincus. Cette certitude signifie qu’au cœur de ma vie, de mes combats, de mes difficultés – et nous savons combien ces situations peuvent être lourdes – j’ai un Sauveur ! Dieu veut me soulager de mes maux, me soutenir, me donner Sa force, me libérer de mes combats, de mes péchés. Cela ne veut pas dire que tout est réglé en un claquement de doigt, mais cela veut dire que Dieu veut et peut intervenir en ma faveur et Il le fait vraiment, et réellement dans le concret de ma vie. Oui, la résurrection du Christ est notre force. Appuyons-nous toujours plus sur Lui !

Belle Fête de Pâques !

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Samedi saint

Sainte Mère Teresa nous dit : « J'ai soif !" est une parole beaucoup plus profonde que si Jésus avait simplement dit "Je vous aime". Tant que vous ne saurez pas, et de façon très intime, que Jésus a soif de vous, il vous sera impossible de savoir celui qu'Il veut être pour vous ; ni celui qu'Il veut que vous soyez pour Lui. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Si nous savions… si nous savions à l’intime de nous-mêmes à quel point Dieu a soif de nous. Ce qui est incroyable, c’est non seulement la grandeur de l’Amour de Dieu pour nous, mais aussi la soif immense qu’Il a vis-à-vis de chacun de nous ! Nous ne pouvons pas imaginer la JOIE que Dieu a de nous accueillir dans son Amour, à chaque fois que nous répondons à cette soif.

Oui, Dieu a soif de nous ! Et ce désir d’Infini, d’Absolu qui nous habite, et dont nous avons déjà parlé, provient de cette soif immense que Dieu a pour nous. En nous créant, Il a mis en nous cette capacité de répondre à cette soif. Ainsi plus nous répondons à cette soif, plus nous saisissons qui Dieu veut être pour chacun de nous, et aussi celui qu’Il veut que nous soyons pour Lui. C’est pour cette raison qu’il faut être attentif à cette soif qui nous habite et bien l’orienter vers celui qui peut répondre à cette soif : Dieu.

Souvent, ne comprenant pas bien d’où vient ce désir et ne sachant pas trop comment y répondre, nous remplissons nos vies de pleins de choses : activités, projets, objets,… Nous en avons besoin dans une certaine mesure, mais ils ne peuvent pas nous combler en profondeur. Tous ces désirs ne satisferont jamais cette soif. Le seul qui réponde à cette soif, c'est Dieu.

Et si je demandais à Dieu de me donner la grâce de me rendre compte de cette soif qu’Il a vis-à-vis de moi ? Et si en ce Samedi Saint, où Jésus repose au tombeau, je faisais encore un pas de plus vers Lui ? non pas seulement pour chercher de l’aide ou pour Lui dire merci d’avoir donné Sa vie pour moi, mais pour simplement répondre à Sa Soif ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Vendredi saint

Sainte Catherine de Sienne nous dit : « Ce ne sont pas les clous qui retiennent Jésus sur la croix, c'est l'amour. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Nous y voilà. Vendredi saint. Le jour de tous les paradoxes. Celui où il y aurait à la fois tout et rien à dire. L’Éternel a fait irruption dans le temps, Dieu a pris chair de notre humanité, Il a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique… et voilà comment ça se termine : sur la croix, il remit l’esprit.

Dimanche, Jésus entrait à Jérusalem, acclamé comme un roi par le peuple qui agitait des Rameaux. Aujourd’hui, il est trahi, livré, accusé, trainé, torturé et crucifié par ce même peuple. Et ce peuple… c’est nous, c’est moi.

En effet, ce Jésus que je veux aimer et dont je veux célébrer la royauté, je m’en éloigne pourtant si souvent. Je me scandalise de ce calvaire qui lui est infligé, mais chacun de mes péchés est un coup de marteau sur ses clous. Je le sais mais je recommence. Or je sais que la croix est le lieu de mon salut. Je suis alors tenté de me laisser errer dans cet esprit de tristesse et de douleur du Vendredi Saint.

Mais ce serait se tromper sur ce qui se passe aujourd’hui. Ce ne sont pas les souffrances de Jésus, mais l’Amour qu’elles révèlent qui nous sauve ! N’a-t-il pas dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (1 Co 1,23) ? Ce ne sont pas les clous qui retiennent Jésus sur la croix, c’est l’Amour. Elle est moins l’expression de mon péché que le lieu où Il vient me relever !

Ces paradoxes font partie de notre vie : la condamnation et le salut, la tristesse et la joie, la souffrance et l’amour, le mal et le bien, la mort et la vie. Mais ce que nous savons, c’est qu’en Jésus, l’Amour a vaincu et un jour il vaincra définitivement.

Et si aujourd’hui je décidais de me ranger du côté de cette victoire ? Si je choisissais, malgré mes chutes, de me laisser relever par Dieu ? Peut-être en prenant rendez-vous avec un prêtre pour me confesser, quand les conditions le permettront à nouveau ? Si je décidais de quitter la tristesse et la souffrance pour la joie et l’amour ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Jeudi saint

Saint Thomas d’Aquin nous dit :

« Il y a un point central de l’histoire de l’univers vers lequel tout converge et duquel tout repart. Ce point, c’est le sacrifice du Christ sur la Croix. La Pâque de Jésus, c’est à dire sa mort sur la croix et sa résurrection, est devenue l’axe spirituel de l’univers tout entier. 
C’est à ce moment en effet que l’humanité est délivrée du péché et de la mort et qu’elle reçoit en héritage le Royaume des Cieux. Jésus voulait donc mettre chaque personne, chacun, chacune d’entre nous, en contact direct avec le mystère de sa passion et de sa résurrection. Comme ces évènements eurent lieu il y a deux mille ans en un lieu particulier de notre terre – Jérusalem, il fallait trouver un moyen qui puisse rendre chaque génération, chaque peuple présents à ce grand mystère. C’est pourquoi Jésus a inventé l’Eucharistie. Ainsi, à chaque messe, nous sommes contemporains du mystère de la croix.
Entre la consécration du pain et celle du vin : "Ceci est mon Corps livré pour vous" "Ceci est mon Sang versé pour vous", il va se produire un contact immédiat entre nous et la Croix. A ce moment précis de la liturgie, nous sommes placés sous la Croix sanglante. Nous sommes, avec Marie et Jean, au Golgotha pour recevoir les fruits de la passion du Christ. L’autel de nos églises est en quelque sorte la plénitude de la Croix ; la messe, c’est la Croix qui s’avance dans les siècles. Au cours des messes, la Croix se dilate sans se multiplier ; elle s’épanche sans se disperser ; elle se rend présente à tous les temps et tous les lieux, unifiant ainsi l’univers et le rassemblant sous son ombre. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Et si aujourd’hui, en ce Jeudi Saint, j’approfondissais le sens de la messe ? Et si je remerciais Jésus de s’être fait nourriture pour moi ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey



#Hosanna!! dimanche des rameaux

"Hosanna !", exclamation qui signifie en hébreux “Sauve, nous te le demandons”, était le cri de joie qui a retenti lorsque les foules acclamaient Jésus lors de son entrée triomphale à Jérusalem, le dimanche des rameaux. Mais les foules ont la mémoire courte... quelques jours plus tard, c'est aux cris des "Crucifie-le !" que vibrait la ville sainte. En donnant librement sa vie et en souffrant atrocement, Jésus nous a sauvé du mal et de la mort. L’Église a donc, depuis les origines, repris ce mot dans la liturgie comme acclamation de louange. Par exemple dans ce chant :


Soif de ton âme


Très occupé ?

Saint François de Sales nous dit : « Une demi-heure de méditation est essentielle sauf quand on est très occupé. Alors une heure est nécessaire. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Avez-vous déjà fait l'expérience que lorsque nous prenons moins de temps pour prier, pour nous reposer en Dieu, nous avons tendance à vite nous épuiser dans la spirale de l'activisme ? Nous sommes assez forts pour nous persuader que nous n'avons pas le choix de faire tout ce que nous avons à faire, et que nous sommes indispensables. Bien sûr, le Seigneur attend de nous que nous assumions nos responsabilités et nos devoirs. Mais seulement après s’être abreuvés à la Source.

Si nous ne le faisons pas très régulièrement, nous tombons vite dans l'illusion que nous pouvons tout gérer par nos propres forces. La réalité vient en principe assez vite nous rappeler que nous faisons fausse route. Nous n'avons pas à nous épuiser, mais à nous reposer en Dieu, nous n'avons pas à nous disperser, mais à être toujours plus unis à Lui, avant tout.

Et si aujourd'hui je prenais une heure de méditation/prière pour déposer ma vie entre Ses mains ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey

Sainte Mère Teresa nous dit : « Dieu vous désire ardemment. Vous lui manquez quand vous ne vous approchez pas de lui. Il a soif de vous. Il vous aime en permanence, même quand vous ne vous en sentez pas dignes. Lorsque vous n'êtes pas acceptés par les autres - ou même parfois par vous-même - il est celui qui, toujours, vous accepte. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Pour bien comprendre cette sainteté à laquelle Dieu nous appelle, il faut comprendre combien son Amour pour nous est immense. Il est difficile de s’imaginer combien Dieu nous aime ! Humainement parlant, nous pouvons un tout petit peu nous en rendre compte, par rapport à ce que nous vivons dans nos relations. Mais l’Amour de Dieu, source de cet amour que nous vivons, est encore infiniment plus grand ! Dieu nous désire ardemment. L’Amour que Dieu a pour chacun de nous est infini.

Et cet Amour nous est donné gratuitement, nous n’avons pas à le mériter, Il est donné. Nous pouvons l’accueillir ou pas, mais reste que néanmoins Il est donné gratuitement sans condition à tout être humain à chaque instant. Il est Celui qui toujours nous accepte. Il est Celui qui toujours nous partagera son Amour, si nous le voulons. Attention ne pensons pas que cela veut dire que je peux faire le mal que je veux, mais cela veut dire que quel que soit le mal que j’ai pu faire, ou que je fais actuellement, Dieu veut me pardonner, me relever et continuer à me donner son Amour. Quand nous faisons le mal c’est nous qui nous nous coupons de Dieu, ce n’est pas Dieu qui se coupe de nous. Il sera toujours là pour nous relever, pour nous aider à changer, et surtout pour nous aimer.

Oui, Dieu a soif de nous. Et si je prenais conscience aujourd’hui de cette soif de Dieu pour moi ? Et si, pour répondre à cette soif de Dieu, je prenais un temps pour Lui dans ma journée non pas pour Lui demander quelque chose mais juste pour être présent à Lui ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Lettre à mon âme

Ô âme qui viens de naître, et qui souris à la nuit,
Ô toi qui choisis de renaître aujourd’hui,
Prête l’oreille aux grands qui t’ont précédée,
Et que tu es destinée à dépasser :
Juchée sur les épaules de ces géants,
Ton regard enflammé d’amour détruira le néant.

Avant de t’emmener dans cette vertigineuse échappée, j’entends une voix me supplier : Donne-moi une âme qui aime et elle sentira la vérité de ce que je dis. Donne-moi une âme tourmentée par le désir, donne-moi une âme passionnée, donne-moi une âme en marche dans ce désert et dévorée par la soif de justice, qui soupire après la source. Donne-moi une telle âme, elle saura ce que je veux dire. Mais si elle est glacée par l’indifférence, que pourra-t-elle comprendre?

Les sages par leur vie nous le disent, trois savoirs sont nécessaires : savoir ce qu’il faut croire, ce qu’il faut désirer, ce qu’il faut faire. Haut ils clament ce qu’au fond de toi tu sais : tu es faite pour l’infini, malheur à toi si tu te contentes de moins que cela !

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Devant chaque regard

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix nous dit : « Sois devant chaque regard ce que tu es. Il faut être dans le regard de tous ce que l’on est dans le regard de Dieu. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Quel est le regard que Dieu pose sur chacun de nous ? Un regard doux et tendre, un regard de Père, un regard confiant et consolant, un regard qui espère. Dieu voit chacun de nous comme Sa créature, et ne cesse de s’émerveiller de qui nous sommes, comme un papa ou une maman s’émerveille devant son enfant.

En plus d’être chacun Son enfant bien-aimé, nous sommes chacun unique, et voulu par Dieu. Sans se comparer aux autres, sans se dévaloriser, sans se surestimer, osons porter sur nous-même un regard juste et vrai. Avec humilité, reconnaître qui nous sommes, en acceptant le regard que Dieu pose sur nous.

Nous pouvons alors aussi oser être qui nous sommes face aux autres. Leurs regards ne nous font pas peur, leurs regards ne nous déstabilisent pas, car nous savons quelle est notre valeur aux yeux de Dieu.

Chacun peut alors être qui il est vraiment. Et rayonner. Librement.

Dieu me veut rayonnant de bonheur sous Son Regard d’Amour. En suis-je convaincu ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Trouvera le bonheur

Saint Jean-Paul II nous dit : « Dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix, et l’homme trouvera le bonheur ! »

 

Pistes de réflexion 🧐

La miséricorde de Dieu, c’est littéralement le cœur de Dieu qui prends pitié de nous, qui a compassion de nous, qui est ému aux entrailles pour nous. Nous en avons tellement besoin. Nous avons tellement besoin de savoir que quelqu’un qui s’appelle Dieu ne désespère jamais de nous. Dieu a une grande faculté : Il a la capacité de distinguer le pécheur du péché. Dieu sera toujours contre le péché, Il ne peut pas se réjouir du mal que nous nous faisons les uns aux autres et que nous Lui faisons. Par contre, Il continue à croire que le pécheur, c’est-à-dire, vous et moi, peut changer d’attitude, peut se convertir, peut s’améliorer. Et c’est en cela que nous avons tant besoin de la miséricorde de Dieu !

Dans le pardon qu’Il nous donne (je pense au sacrement du pardon en particulier), Dieu vient guérir nos cœurs blessés. Il nous arrive si souvent de nous blesser les uns les autres. Et bien Dieu veut et peut nous guérir de ces blessures. Il vient nous libérer de plus en plus de ces attitudes mauvaises qui nous coupent de l’Amour auquel nous sommes appelés. Et finalement Il vient réparer le mal qui a été commis en ouvrant des chemins de réconciliation là où ça semblait impossible.

En accueillant cette miséricorde de Dieu, nous pouvons alors faire les pas nécessaires dans nos vies : demander pardon quand nous avons fait du mal / être prêt à pardonner quand quelqu’un nous a fait du mal / entamer un dialogue là où ça nous semblait impossible / choisir avec la grâce de Dieu de se laisser convertir par Lui et de faire ce que je peux à mon niveau pour m’améliorer.

Oui la miséricorde de Dieu est puissante, elle est indispensable pour trouver la paix et le bonheur dans nos vies. Accueillons-là simplement en ce dimanche de la Miséricorde et soyons de ceux qui ouvrent des chemins de pardon autour de nous.

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Instrument de ta paix

Texte de Saint François d’Assise :

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à la vie éternelle. »

 

Pistes de réflexion 🧐

Plus notre vie est donnée, plus elle est remplie d’Amour, plus nous devenons des artisans de paix ! Saint François d’Assise a su si bien l’exprimer dans cette prière. Prenons le temps aujourd’hui de la méditer phrase après phrase. Et demandons la grâce au Seigneur de pouvoir vivre et mettre en pratique toujours plus chacune de ces paroles. Oui Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


hIssons les voiles!

Le Pape François nous dit : « C'est curieux, nous avons souvent peur de la consolation, d'être consolés. Nous nous sentons plus en sécurité dans la tristesse et la désolation. Savez-vous pourquoi ? Car dans la tristesse, nous nous sentons presque acteur. En revanche, dans la consolation, c'est l'Esprit Saint, le protagoniste ! C'est Lui qui nous console, Lui qui nous donne le courage de sortir de nous-même. C'est Lui, le Père, qui nous mène à la réelle consolation. C'est cela la conversion. S'il vous plaît, laissez-vous consoler par le Seigneur ! Laissez-vous consoler par le Seigneur ! »

 

Pistes de réflexion 🧐

Nous avons tous des blessures, des poids, des épreuves, des personnes qui nous font souffrir dans nos vies. Mais qu'est-ce que nous en faisons ? Restons-nous avec nos blessures sur le quai de la tristesse, ou décidons-nous de quitter ce quai, de larguer les amarres et de hisser les voiles ? Face aux épreuves de nos vies, la demande du pape est claire et tellement belle : et si aujourd'hui, j'acceptais de me laisser consoler par Dieu ?

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey


Ne perdez pas votre temps

Sainte Mère Teresa nous dit : « Ne perdez pas votre temps pour juger les autres. Vous n'en aurez plus assez pour les aimer. »

 

Pistes de réflexion 🧐

 

Trop souvent, nous nous jugeons les uns les autres : par une pensée, par un regard, par une remarque, par une critique. Or mère Teresa nous donne un conseil très clair : arrêtons de perdre notre temps à juger les autres.

 

Perdre notre temps... En ces jours particuliers, chacun de nous prend le temps de réfléchir aux priorités de sa vie. Combien de temps passons-nous à aimer ? et combien de temps passons-nous à juger les autres ?

 

Dieu, nous l'avons vu, nous a créés pour aimer et être aimés. Nous sommes faits pour cela : pour l'amour. Dès que nous nous en détournons, non seulement nous nous éloignons du bonheur pour lequel nous sommes faits, mais nous privons aussi les autres de ce bonheur de pouvoir être aimés. Les autres n'ont pas besoin de nos regards qui les abaissent, mais qui les élèvent. Nous devons retrouver, avec l’aide de Dieu, notre capacité à poser sur les autres un regard d'espérance.

 

Et si aujourd'hui, je faisais le choix de changer ma façon d'être au monde ?

 

Et si je décidais d'arrêter de perdre mon temps ?

 

Et si je faisais le choix de poser sur les autres un regard d'espérance, en voyant l'autre comme Dieu le voit ?

 

 

Méditation proposée par la Paroisse de Conthey

 


En les aimant

Saint Vincent de Paul nous dit : « On ne fait du bien aux hommes qu’en les aimant. »

 

Pistes de réflexion 🧐

 

 

Trop logique comme citation ? Il est pourtant tellement essentiel de le rappeler, car reconnaissons-le, il nous arrive bien souvent de passer à côté de cet amour.

 

Souvent nous nous posons la question, qu’est-ce que nous pourrions faire pour aider l’autre ? pour améliorer notre vie de famille ? notre relation à nos collègues ? etc. La réponse est toujours la même : aime, aime, aime. Ce n’est qu’en mettant plus d’amour dans toutes nos relations, dans tout ce que nous faisons, que nous faisons vraiment du bien aux autres !

 

Mais comment vraiment aimer en tout temps ? Nous croyons que c’est en étant branché continuellement à la source de tout Amour, à savoir Dieu. D’ailleurs, tout amour que nous partageons, que nous le sachions ou pas, a sa source en Dieu. Mais c’est en mettant Dieu au cœur de notre vie, en grandissant dans cette communion avec Lui, en nous laissant transformer par Lui, que notre vie ne peut qu’être encore plus remplie d’amour. Et nous en avons besoin. C’est en étant branché à la Source, que le Source peut nous irriguer et nous remplir, et c’est en étant rempli que nous pouvons laisser déborder cet Amour autour de nous. Le meilleur moyen d’aimer encore plus ceux qui nous entourent, c’est donc de donner à Dieu sa place dans nos vies, c’est-à-dire la première place.